Comment faire un plafond suspendu en plâtre ?

La construction d’un plafond suspendu en plâtre commence lorsque les gros travaux et les menuiseries sont achevés. Cette étape arrive également après que les diverses installations liées à l’électricité sont terminées. C’est tout l’intérêt de choisir ce faux plafond. Il permet de camoufler les câbles disgracieux d’un bâtiment industriel ou d’un lieu d’habitation. Cette solution peut intervenir dans le cadre d’une rénovation ou pour une construction neuve. La rédaction vous explique comment mettre en place ce type de plafond suspendu.

Quels matériels pour construire un plafond suspendu en plâtre ?

Il faut rassembler au préalable quelques outils pour construire un plafond suspendu en plâtre. Notez qu’il est préférable de confier ces travaux à un professionnel, si vous ne possédez pas d’expérience dans le domaine. En effet, ils peuvent être dangereux. Quelle que soit la solution pour laquelle vous opterez, connaitre à l’avance le matériel nécessaire permet d’anticiper les coûts. Pour réaliser les travaux, vous aurez besoin de :

  • Niveau à bulle ;
  • Mètre ;
  • Cordeau ;
  • Crayon ;
  • Bleu à tracer ;
  • Scie égoïne ;
  • Échafaudage ;
  • Perceuse-visseuse ;
  • Adaptateur de vissage magnétique ;
  • Cutter ;
  • Équipement de protection ;
  • Rabot pour plâtre ;
  • Suspentes ;
  • Couteau à enduire ;
  • Rails ;
  • Auge ;
  • Pige ;
  • Élévateur de plaques.

Pour la préparation des fixations, vous aurez besoin de chevilles à bascule qui vont retenir le plafond aux hourdis en béton. À cela s’ajoute une tige filetée d’un diamètre de 6 mm, adapté aux chevilles, et d’une longueur correspondante à la hauteur du sous-plafond. Il faut donc découper la tige en fonction du résultat souhaité. Pour cette opération, prenez en considération la longueur occupée par le pas de vis. Vous aurez également besoin de rosaces qui sont généralement livrées avec les chevilles. Sur le système de fixation se trouve un cavalier sur lequel les fourrures vont se fixer. Elles retiennent les plaques de plâtre.

Quelles sont les étapes pour construire un plafond suspendu en plâtre ?

Pour construire un plafond suspendu en plâtre, il faut créer des plans de pose des fixations, des fourrures et des plaques de plâtre. C’est à ce moment que les professionnels choisissent la meilleure technique d’installation : soit parallèle, soit perpendiculaire aux fourrures. Lors de l’élaboration du plan, il faut prendre en compte toutes les mesures et coupes nécessaires.

Pour débuter, il faut réaliser l’installation des suspentes qui vont s’accrocher aux hourdis selon le plan préétabli. On y introduit les chevilles à l’aide d’un foret à béton. C’est à ce stade que la hauteur finale entre le hourdis et le cavalier est réglée. Pour assurer une bonne fixation, on utilise un écrou et un contre-écrou.

Dans un deuxième temps, on passe à la mise en place des fourrures. Elles sont installées parallèlement aux cavaliers. Ces derniers viennent les ancrer juste en tournant d’un quart de tour. On utilise des éclisses pour relier les fourrures entre elles.

L’étape suivante pour construire un plafond suspendu en plâtre est la pose des plaques. C’est là que l’élévateur de plaques intervient. Il est équipé d’un dispositif permettant de régler la hauteur jusqu’à ce que les plaques soient bien en place, c’est-à-dire au niveau des fourrures. Elles sont fixées à l’aide de vis placo et d’une perceuse-visseuse.

Comment peaufiner un plafond suspendu en plâtre ?

Construire un plafond suspendu en plâtre ne se limite pas à la pose. Il faut penser aux travaux en aval comme l’isolation entre autres. On privilégie la laine minérale pour ce type d’installation. Le dimensionnement de cet isolant est crucial et s’adapte au système de fixation du plafond suspendu. L’épaisseur de la laine est l’élément le plus déterminant. Les conseils du maître d’ouvrage vous aideront à faire le bon choix.

La régularité du plafond est également très importante : elle doit se conformer aux normes, mais aussi assurer l’esthétisme de l’intérieur du bâtiment. D’ailleurs, il est conseillé d’utiliser un niveau laser pour maintenir une répartition droite des plaques de plâtre et des fourrures. Il permet de créer un tracé linéaire régulier à tous les stades de la pose. Comme vous pouvez le voir, du maniement des matériels aux détails techniques, construire un plafond suspendu en plâtre est loin d’être un jeu d’enfant.

Pourquoi construire un plafond suspendu en plâtre ?

Construire un plafond suspendu en plâtre présente des avantages esthétiques et fonctionnels. Avec cette technique de faux plafond, il est plus facile d’ajuster la hauteur du sous-plafond. Vous pouvez ainsi jouer facilement avec le volume de la pièce selon le style architectural voulu. En plus, il facilite la réalisation des travaux de finition. Le plâtre est un matériau prêt à être travaillé.

C’est également une installation idéale pour dissimuler les gaines électriques qui passent par le plafond. Côté praticité, le plafond suspendu en plâtre renforce la performance d’isolation de la construction. Il comporte un vide réservé à l’isolant thermo-acoustique. Grâce à cette configuration, les pertes de chaleur sont réduites. C’est un avantage indéniable sur le long terme.

Enfin, construire un plafond suspendu en plâtre est une solution peu onéreuse pour la rénovation de cette partie du bâtiment.